Votre petit enfant : indépendance et compréhension, mais aussi peurs et frustrations
Votre enfant a désormais développé une conscience de soi et commence à comprendre qu'il est une personne à part entière. Il développe des préférences, prend conscience que certaines règles régissent le monde et commence à comprendre l'étendue et les limites de son contrôle ainsi que l'impact de son comportement.Bébé a sa propre volonté
La capacité d'influencer le monde et de provoquer des événements influence directement l'estime de soi et le développement de votre bébé. À mesure que votre enfant découvre son pouvoir et apprend à l'utiliser, il exigera que vous lui lisiez un livre, que vous le poussiez sur la balançoire ou que vous lui donniez un biscuit. Tout cela se fait de manière non verbale, mais le message est très clair !Importance du lien avec le soignant
À ce stade, le lien du bébé avec sa mère ou la personne qui s'occupe de lui s'intensifie. Il se sent au centre de l'univers et exprime de la jalousie lorsqu'il n'est pas au centre de votre attention. En revanche, il affirme davantage son indépendance et sa confiance. Sa mère ou la personne qui s'occupe de lui devient un refuge sûr, à partir duquel il explore son monde et élargit ses horizons, et vers qui il revient pour se ressourcer. Durant cette période, l'angoisse de la séparation se manifeste fortement.
Jalons
- Il commence à utiliser de plus en plus le mot « non » et parfois même à dire « non » alors qu’il veut dire « oui ».
- À 15 mois, des crises de colère et de frustration apparaissent.
- À 18 mois, participe à des jeux concentrés pouvant durer jusqu’à 15 minutes.
- L’anxiété face aux étrangers peut persister ou s’atténuer.
Petits conseils
- Fixez des limites cohérentes pour aider votre tout-petit à se sentir protégé et à savoir à quoi s’attendre.
- Encouragez votre tout-petit à exprimer son indépendance : lorsqu'il tend les mains lorsque vous lui apportez un t-shirt, ou qu'il veut manger tout seul, réagissez par un sourire ou un câlin pour exprimer votre plaisir.
- Essayez de minimiser l’utilisation du « non » : plus vous dites « non », plus votre tout-petit le fera.